CERCLE D'HISTOIRE ET D'ARCHÉOLOGIE MOUGINOISES
C.H.A.M. www.chamougins.fr Fondateur Louis LAMBERT
Les Amis du Vieux-Mougins depuis 1978
Président Pierre IPERT - Tél. 06 14 24 39 02 Ouvert au public / Fermeture estivale juillet-août
Entrée libre, les 2e et 4e mercredis du mois de 9h à 12h
LES ANIMATIONS SONT LÀ
MUSÉE D'HISTOIRE LOCALE 70, Rue Maréchal Foch 06250 MOUGINS Tél. 04 92 28 05 47 / 06 72 57 95 26
Les 50 ans de la disparition de Pablo Picasso
La Ville de Mougins initie
une série d'événements commémoratifs sans précédent
avec le soutien du Cercle d'Histoire et d'Archéologie Mouginoises
SCOOP ! Dans le cadre des préparatifs de la commémoration du cinquantième anniversaire de la disparition de Pablo Picasso, l'équipe du CHAM a retrouvé, dans son fonds d'archives conservé au musée d'histoire locale, la reproduction d'un tableau intitulé LE MOUGINOIS peint en 1938 par le maître andalou alors qu'il logeait au Vaste Horizon à l'entrée du vieux-village. Une découverte qui n'a pas laissé indifférents le maire de Mougins Richard Galy, Maryse Imbert adjointe au patrimoine, Philippe Chotard directeur général des services et Fanny Catroux directrice du cabinet.
À suivre...
La Ville de Mougins
a honoré Monsieur Louis Lambert,
le président-fondateur du
Cercle d'Histoire et d'Archéologie Mouginoises
L'occasion pour le Musée d'histoire locale d'ouvrir grand ses portes et de mettre à l'honneur la photographie méditerranéenne
de l'artiste Gontran Dessagnes
en présence de Nadia, sa veuve et Marybel, sa fille
https://gontran-dessagnes.fr/
Hommage à Paul Éluard
à l'occasion des 70 ans de sa disparition
né le 14 décembre 1895, décédé le 18 novembre 1952
Cette photographie de 1936 est tirée du livre intitulé " Éluard - Livre d'identité " réalisé par Robert D. Valette paru en 1967 chez Claude Tchou éditeur dans la collection dirigée par Philippe Schuwer. Sur la terrasse des remparts du vieux-village de Mougins, mitoyenne de la maison Coste, on reconnaît de gauche à droite : Man Ray, Valentine Penrose, Pablo Picasso, Nusch, Paul Eluard et Roland Penrose. Début 1936, Picasso est à nouveau à Juan-les-Pins mais avec sa nouvelle compagne cette fois, Marie-Thérèse Walter et leur fille Maya dans la villa Sainte-Geneviève ; mais dès l'été 1936, c'est avec Dora Maar et à Mougins qu'il pavoise. Le plus français des espagnols affectionne ce vieux-village qui domine la baie de Cannes et on l'aperçoit au détour des ruelles, aux côtés du poète Paul Éluard et Cécile sa fille, Nusch sa compagne, entourés de Lee Miller, Adrienne Fidelin, Man Ray, Valentine et Roland Penrose, Yvonne et Christian Zervos, le petit groupe établissant son épicentre à l'hôtel Vaste Horizon, au-dessus de l'actuel restaurant Da Laura.
Inspiré par les dessins que l'américain Man Ray imagine au cours de cet été 1936 à Mougins, Paul Éluard écrira des poèmes en regard pour les accompagner. Ce livre, témoignage d'une amitié sur fond d'azur et d'édonisme, paraîtra l'année suivante aux éditions Jeanne Bucher, boulevard du Montparnasse à Paris, sous le titre " Les Mains libres ". Ils s'étaient rencontrés pour la première fois en 1926 pour participer au septième numéro de la revue La Révolution Surréaliste où Paul avait illustré une photo de Man. Éuard avait ensuite écrit un poème intitulé Man Ray, publié dans son recueil La Rose Publique alors qu'il s'éloignait d'André Breton et se rapprochait de Picasso.
Radio-CHAM / Web-TV
présentent
Des sons et images inédits "made in Mougins" !
Des entretiens-fleuves enregistrés de longue date :
- la série " Il était une fois Mougins " (2005)
par Louis LAMBERT,
Edouard HUGUES,
Jean-Pierre GOSSO,
Pierre IPERT...
et des invités-surprises en exclusivité,
toutes et tous amoureux de notre village
à découvrir sur ce site !
La Lettre du C.H.A.M.
Novembre 2023
Mars 2023
Mars 2022
Novembre 2021
Mai 2021
Mars 2021
Communications & Initiatives
1 - La sentence de l'an de grâce 1475
2 - Mougins, un village inspirant
3 - Mougins et les trésors surgis du passé
4 - Mons Ignis, le piton de feu
5 - La cité de l'Imperator Augustus
6 - Des jardins de Livia, épouse d'Auguste
7 - L'ancestrale forêt du Coudouron
8 - Notre-Dame de Vie : "Mogino que Bello"
9 - L'étang de Fontmerle
10 - Les grands domaines pastoraux et agricoles
11 - Un paradis pour chacun
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Radio-CHAM / Web-TV
Entretiens-fleuves enregistrés
" Il était une fois Mougins " (2005)
Les anecdotes, les étonnements
et les révélations de Louis LAMBERT
et de ses amis
au micro de Radio-CHAM / Web-TV
ici en exclusivité.
Et vous aussi, à la suite de ces aînés,
confiez vos souvenirs et confidences
au Cercle d'Histoire et d'Archéologie.
Nous nous ferons un plaisir
de vous enregistrer,
à domicile c'est possible aussi.
Part I
Mougins, des campagnes et des forêts,
surtout des bois d'oliviers,
des vignes et des horts, des jardins potagers
et du blé en quantité à Saint-Martin
depuis l'époque romaine...
Part II
Le Val de Mougins, le lieu-dit des Baraques,
le chemin de la puade ou de la calade ?
La source d'Angoin, la colline de Pibonson,
le lavoir de Bargemon, la culture florale dès 1903
Sur la naissance de Radio-CHAM, en quelques mots, c'était en 2005 lorsque Louis LAMBERT se mit à nous raconter son Mougins à lui et que nous nous sommes aperçus qu'il s'agissait aussi de l'histoire de chacun d'entre-nous. Alors nous avons appelé ce récit "Il était une fois Mougins". Cette étape fut significative et heureuse, nous avons su créer ensemble quelque chose de productif, de parlant et dont nous prolongeons l'action ici avec la Web-TV qui propose gratuitement des documentaires inédits sur la ville. Notre espoir est qu'en relatant nos recherches, et nos quelques trouvailles, le Cercle d'Histoire et d'Archéologie Mouginoises participe à sa modeste mesure à redonner aux Mouginois le goût de leur patrimoine tout en contribuant à enrichir de connaissances nouvelles la chronique passionnante de la Côte d'Azur.
La Lettre du C.H.A.M.
Communications & Initiatives
1 - Une sentence prononcée à Mougins.
Elle date de 1475, réécrite ici par Pierre Ipert
d'après la traduction d'E. Hildesheimer,
archiviste de la bibliothèque départementale des Alpes-Maritimes
2 - Mougins, un village inspirant
en équilibre entre tradition et modernité
Située entre Cannes et Grasse, la ville de Mougins est aussi limitrophe avec Vallauris, Le Cannet, Valbonne, La Roquette sur Siagne et Mouans-Sartoux. Un itinéraire bien choisi traversant la Côte d'Azur passera donc par notre piton à 270 m d'altitude en empruntant la pittoresque route Napoléon, RN 85, au départ de la plage de Golfe-Juan par exemple.
Le 1er mars 1815 avec une petite armée de 1 200 hommes, Napoléon prend la direction de Grasse pour rejoindre les Alpes par la vallée de la Durance. Au petit matin du 2 mars, il progresse au nord de Cannes. S'approchant du lieu-dit des Barraques, aujourd'hui appélé le Val de Mougins, il envoie son fidèle général Bertrand en éclaireur vers le chemin du Fassum. Alors que l'aube pointe, l'Empereur s'inquiète d'un bruit insolite provenant d'une bastide en contrebas. Ayant frappé à la porte, le général Bertrand est accueilli par mestre Laurent Vial, l'exploitant du moulin à huile qui lui explique ainsi "nous détritons les olives" avant de lui offrir du vin cuit. Poursuivant son chemin, la troupe arpente cette voie pittoresque qui à l'époque est dans un état très inégal. Entre Grasse et Digne, elle n'est d'ailleurs pas encore construite mais faite d'une succession de sentiers muletiers difficilement praticables...
3 - Mougins et les trésors surgis du passé
Fascinés par la beauté de Terra Amata sur les pentes du mont Boron avec la grotte du Lazaret, nous visitâmes le Cimenelum de Cimiez à Nice et le trophée d'Auguste à la Turbie. Messieurs Lambert, Hugues et Chesta furent récompensés de leurs efforts un matin du 1er novembre 1984 : ils retrouvèrent la main droite et le pied gauche d'une statue de bronze d'époque romaine de 3 mètres de hauteur.
Conformes à la représentation d'Auguste (- 63 EC / 14 EC), né Caius Octavius, fils adoptif de Jules César, ces restes témoignent d'un autre temps où ce dernier fut l'initiateur d'un nouveau régime politique à Rome, l'Empire ou Principat, dont il devint le chef suprême, ayant réuni en sa personne le pouvoir de commander au peuple et aux armées, ainsi que le pouvoir de légiférer et d'opposer son véto.
Il instaura le recensement du peuple et réforma l'album du sénat tout en bénéficiant de l'inviolabilité physique et sacrée héritée des tribuns de la plèbe. Il développa en quelques années un modèle d'état républicain gouverné par lui seul, refusant de porter un titre monarchique et se baptisant Princeps Civitas, Premier de la Cité et de fait, Premier Empereur romain.
Il régna par conquête sur le territoire qui allait devenir Mougins, et la statue à son effigie dominant depuis le promontoire de Currault, la plaine des Horrea, les greniers à blé, en sont la preuve.
Le musée d'histoire locale en présente les vestiges illustres ainsi qu'une grande partie des trésors ayant survécu à l'assaut des siècles.
à lire, l'étude du Docteur Sechter qui a travaillé avec le C.H.A.M.
Décrivez votre image ici.
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4 - Mons Ignis, le piton de feu
ou l'invitation à un voyage spatio-temporel
Entrez dans Mougins et la nature reprend le pouvoir... Derrière ces mots symboliques, il y a une réalité, des coutumes, des traditions et des paysages-clefs du canton. Il y a aussi la biodiversité, recouvrant la variété du vivant, des minéraux, de la flore et de la faune. Depuis des siècles, nos prédécesseurs ont respecté les espaces naturels en les laissant dans leur état brut, originel ; le bon sens nous commande de faire de même avec le souhait de limiter la main de l'homme ainsi que son pied, trop souvent néfastes aux équilibres écologiques.
Ce que nous savons grâce aux savoirs des agriculteurs locaux, confortés par les études des biologistes, c'est que la nature sait faire en matière de préservation de l'environnement, de gestion différenciée et d'éco-patûrage, favorisant l'épanouissement des végétaux et des animaux autant que la conservation de l'harmonie paysagère, point fort de l'identité mouginoise, urbaine et sauvage à la fois.
Si Mougins côté nature n'a pas besoin de nous, les quartiers d'habitation ont besoin de noues, ces fossés végétalisés permettant de recueillir les eaux de ruissellement de façon efficace et adaptée. Le principe est simple : pour contrebalancer l'imperméabilisation des sols toujours dommageable, il est possible en bord de rues ou au milieu des voies circulantes de créer des canaux de terre complantés faisant office de corridors d'évacuation pour les écoulements d'eau de pluie. Ces systèmes, chers à notre fondateur, ont l'avantage de filtrer les polluants, de maintenir l'humidité par temps de canicule tout en gérant durablement les ressources en faveur des jardins communaux. De même, comme il existe des permis de construire délivrés par la mairie, il serait possible d'imaginer dès à présent la délivrance d'autorisations spéciales pour permettre de revégétaliser des parcelles publiques et privées bien définies, pour une éco-citoyenneté au service de la Ville. À suivre...
5 - La cité de l'Imperator Augustus,
protecteur des Horrea regroupant
le Vicaire, plan Saint-Martin,
l'ancestrale forêt du Coudouron
jusqu'à la nécropole de La Borde
LE FORT SAN PIETRO
609, Route de la Roquette
Étude et proposition d'un aménagement statuaire autour du château de Currault
Cet espace culturel de plein air pourrait prendre place au lieu-dit Campus de Orreïs, l'ancien grenier à blé stratégique implanté sur la Via Julia Augusta. Il est matérialisé depuis 2015 au sein de l'Acti Park par un regroupement d'entreprises au nord de Mougins en limite de la pénétrante et son accès se fait par la route de la roquette au niveau du rond-point desservant la route de Pégomas. Ces installations simples et didactiques auront pour but de rappeler la valeur patrimoniale et historique du site gallo-romain.
Ode à l'Imperator Augustus
Princeps Civitas, Premier de la Cité et de fait, Premier Empereur romain. Il régna par conquête sur le territoire qui allait devenir Mougins, et la statue à son effigie dominant depuis le promontoire de Currault, la plaine des Horrea et les cultures céréalières du municipe en sont la preuve.
Augures à la Régente Livia Drusilla
Fille de Marcus, Livius Drusus Claudianus est la troisième épouse de l’empereur romain Auguste ainsi que la mère de l'empereur Tibère et de Drusus, tous deux nés d’un premier mariage avec Tiberius Claudius Nero. Son second mariage avec César Octavien, le futur Auguste, consacre l’alliance des Iulii ou Julii et des Claudii : les cinq premiers empereurs romains sont pour cette raison appelés les Julio-Claudiens.
6 - Des jardins de Livia, épouse d'Auguste,
au Campus de Orreïs du Planum Muginum.
Entrez dans la bucolique féerie
des quatre saisons du Castrum !
Campus de Orreïs
vue est
Livia Drusilla
(- 58 EC / 29 EC)
Campus de Orreïs
vue ouest
Évocation de la villa romaine
de Prima Porta à Rome
Dans la Villa ad Gallinas albas où vécut Livia, située à Prima Porta, dans le Municipio XX - Cassia Flaminia - de Rome, se trouvent les fresques du nymphée souterrain, cette cavité peinte en sous-sol découverte en 1863. Elle est aujourd'hui conservée au second étage du Palais Massimo alle terme du Musée national romain. La peinture des jardins de Livia rappelle les modèles orientaux, les miniatures persanes et les teintes profondes se confondent celles que l'on rencontre aux quatre coins de Mougins.
De la villa de Livia
aux jardins d'Horrea
Ce que nous apprend la grande salle (5,90 × 11,70 mètres) réalisée par Livia Drusilla elle-même, c'est le goût de l'émerveillement devant l'évidence de la nature environnante peinte pour décorer son intérieur. Ce mouvement de la volonté de l'extérieur vers l'intérieur interroge. Nul ne connait pas l'usage réel de cette cavité à laquelle on accède depuis un escalier. Elle se présente avec des parois sans ouverture et son plafond est voûté en berceau. S'agissait-il d'un lieu recherché pour sa fraîcheur durant les périodes de canicule. On constate des stalactites géométriques entourant la partie haute des parois ; elles donnent l'illusion d'une grotte. Un enduit peint a été appliqué sur un parement de tuiles disposé en cinq rangées, détaché du mur de façon à créer un interstice d'isolation thermique et phonique.
L'absence de lumière et d'air dans cette appartement souterrain contraste avec le bucolique de la décoration : un jardin frais, aéré représenté avec élégance et précision, présentant une grande variété d'espèces végétales et avicoles, grandeur nature. Les colonnes et les pilastres, éléments architectoniques verticaux, sont absents mais quelques éléments horizontaux esquissent des lignes de perspective : la palissade de roseaux et branches de saule au premier plan, le contrepoint d'une balustrade marmoréenne au second plan ; entre ces deux éléments s'anime le jardin proprement dit, les oiseaux volètent entre le camaïeu des arbres, au-dessus de massifs fleuris chargés de fruits mûrs.
La pléthore de végétaux et d'oiseaux fait écho aux taillis et aux futaies de plan Saint-Martin où ont été retrouvés les restes de la statue de bronze d'Auguste. Véritable niche écologique, le hameau du val d'Aussel - littéralement le vallon de l'Oiseau - nous confirme la parenté entre ces deux lieux du pourtour méditerranéen dans lesquels la présence de brumes est signe de richesse puisque révélatrice de sources et de cours d'eaux. Venez apprécier de vos propres yeux les fines variations de couleurs et l'atmosphère légère de plan de Currault quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit.
Commanderie gallo-romaine, le lieu en impose. Il fut au XVIème siècle transformé en une forteresse baptisée San Pietro et accueille aujourd'hui une pépinière d'entreprises et un parc propice à la promenade. Manuel d'histoire à ciel ouvert, l'Acti Park est à explorer avec le présent guide en mains.
L'Ara Pacis Augustae
De la politique augustéenne,
en balance toujours entre un prudent « dire et non dire »
à l'image de l'Ara Pacis.
(article en cours de rédaction)
7 - L'ancestrale forêt du Coudouron
Contrairement à une idée reçue, sauf sur ses lisières, une forêt ancestrale est rarement impénétrable. La flore couvrant le sol, au printemps, peut être riche et dense, on peut y trouver des troncs morts, des espèces indigènes où aucune trace d'activité humaine passée ou présente n'est clairement visible. Le Coudouron est un des derniers sanctuaires du biome azuréen, incarnation d'un haut degré de naturalité. De mémoire humaine et d'après les archives locales, son périmètre a toujours existé. Depuis la période des occupations, grecque puis romaine, elle a servi de couronne sempervirente à la nécropole du Municipe et n'a en conséquence jamais été détruite, ni exploitée, ni fragmentée, ni influencée par la présence humaine. C'est donc une forêt intacte, quasi-originelle à préserver car de grande valeur écologique mais fragile, ne supportant aucun aménagement même minime.
En effet, ce réservoir de biodiversité d'intérêt communal et départemental contient un nombre incalculable d'espèces végétales et animales endémiques dont l'équilibre demeure précaire. De surcroît, son écosystème de zone humide est à surveiller du fait du réchauffement climatique. Il garantit à lui seul une conservation optimale des eaux et des infiltrats, la séquestration du carbone par photosynthèse, le traitement des substrats et point capital : la consignation pérenne des paysages premiers en tant que valeurs esthétiques et culturelles liées à l'identité des peuplements autochtones.
La liste des oiseaux extraordinaires d'après la LPO, Ligue de Protection des Oiseaux :
Hibou petit duc, moyen et grand duc - Chouette hulotte - Faucon crécerelle - Tourterelle turque - Pie bavarde - Corbeau - Corneille - Milan noir - Merle noir - Sittelle torchepot - Mésange bleue Verdier d'Europe - Bergeronnette grise - Rouge-queue noir - Rouge-gorge familier - Chardonneret élégant - Pinson des arbres - Moineau domestique - Serin Cini - Fauvette à tête noire - Troglodyte mignon - Mésange charbonnière - Geai des chênes - Pic vert - Poule d'eau - Canard d'Europe - Héron cendré - Pélican - Autour des palombes - Buse - Epervier d'Europe - Echassiers...
des insectes endémiques : la luciole, la mante religieuse, la sauterelle, le moustique méditerranéen, l'aoûtat, la tique, le scorpion, la couleuvre, la vipère, l'orvet, le lézard, le lambert, l'araignée rouge et la grande famille des coléoptères, cet ordre est l'ordre des animaux qui rassemble le plus grand nombre d'espèces, soit plus de 300 000.
« Qu'est-ce que vos études de la nature vous ont révélé de la nature de Dieu ? »
« Le Créateur, s'il existe, a une passion démesurée pour les coléoptères ! »
Réponse du chercheur britannique
(1892-1964)
des espèces migratrices : sarcelles, grives, bécasses, étourneaux, oies et canards sauvages...
et un vivier de batraciens et de mammifères en voie de disparition : l'anguille maralpine, la reinette, la grenouille verte, le crapaud commun, la fouine à jabot blanc, le blaireau autochtone, l'écureuil provençal, l'écureuil asiatique, le renard argenté, le cochon sauvage, le sanglier...
8 - Songe toscan ou rêve provençal,
goûtez à la saveur azurée de
" Mogino que Bello "
Notre-Dame de Vie, le nom est déjà magique au point qu'il suffit de le prononcer et quantités d'images, de sons de cloches et de senteurs affluent. Devant nous s'étire la longue allée de cyprès centenaires, s'animent les délicates collines de chênes verts alentour, les oliveraies, les vignes. Seuls la chapelle, le presbytère et le cimetière demeurent immobiles, rochers émergés de la roche... Oui, ce sanctuaire nous fait rêver dès le premier instant. Le temps d'un soupir et une beauté intemporelle s'offre à nous...
« Là-haut, c'est la chapelle : encadrée de feuillages sombres, précédée de son porche et touchante dans sa simplicité. Elle repose, recouverte d'un modeste toit provençal à deux pentes inégales... Admirez à loisir ce paysage toscan, sa douceur, sa pureté auraient été dignes d'un peintre de la Renaissance. Et comme l'on comprend ceux qui, autrefois, ont voulu y dormir de leur dernier sommeil. Franchissez maintenant la belle grille en fer forgé, vous voilà dans une humble pénombre, nue, pavée de carreaux de terre cuite mais si pleine de haute spiritualité. »
Michel FRANCHITTI,
Cercle d'Histoire et d'Archéologie Mouginoises, avril 1995
Sir Winston Churchill a découvert Mougins en visite chez ses amis, les Guinness, dans les années 1930. Amoureux de la lumière surnaturelle des lieux, se faufilant entre les bigaradiers, il a peint la chapelle, magnifiquement comme vous pouvez le constater ci-dessous.
Autour du sanctuaire, des plantations d'agrumes à perte de vue. Le fruit d'élection est la bigarade ou orange amère, une valeur sûre pour le propriétaire qui propose aux habitants alentour de l'aider à en assurer la récolte. Les feuilles, les rameaux et les fleurs ont de nombreuses utilisations par les apothicaires du coin, chez les épiciers, les boulangers-pâtissiers et en parfumerie bien sûr, faisant le bonheur des industriels grassois.