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Administration

Les objectifs

Statuts
Bibliothèque
Scriptorium

- Création : 11/12/1978

 

- Objet :

 

Promouvoir et développer toutes les activités touchant l'histoire et l'archéologie, inventorier et répertorier les archives et documents privés communiqués par leurs détenteurs naturels ;

 

Prendre part aux recherches sur les chantiers et fouilles organisés sur la commune ;

 

Veiller au maintien du patrimoine mouginois par les moyens les plus adaptés ;

 

Organiser des manifestations culturelles et  défendre les traditions locales ;

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Permettre au public de se réunir afin d'échanger et de consulter le fonds associatif constitué au fil des ans.

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- Fonctionnement :

 

Les membres du C.H.A.M. accueillent le public les 2e et 4e mercredis du mois de 9h à 12h ;

 

Nous recevons également à la demande ;

 

Pour se faire, prière de prendre contact svp avec les référents par téléphone ou par courriel ici ou à la rubrique "Contacts". 

- Création : 1979

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À l'initiative de monsieur Louis LAMBERT ont été regroupées quantités de documents concernant l'histoire de la ville, de ses habitants et de leurs traditions.

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- Fonds privé associatif :

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Cette collection de témoignages et d'études est conservée précieusement et mise à la disposition de toutes et tous, au sein de la bibliothèque associative dont les membres bénévoles du C.H.A.M. ont la charge.

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Grâce aux subventions des municipalités successives, le fonds s'est enrichi de grands ouvrages, très anciens, très rares et grâce aux contributions de familles natives de Mougins, nos ressources ont été abondées de récits uniques et authentiques relatant le quotidien de vie d'hier et d'aujourd'hui. 

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 Citons-en quelques-uns parmi nos "incunables" :

 

- la Chorographie ou description de la Provence du Père Honoré Bouche (1664)

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- l'Histoire générale de la Provence par l'abbé Jean-Pierre Papon (1777)

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- des périodiques municipaux dont le Bulletin mensuel des amis de Mougins paru en septembre 1930 ;

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- des journaux paroissiaux intitulés l'Ami du Foyer mouginois édité dans les années 1930 sous le ministère de l'abbé Rey.

- Création : 1980 puis 2004

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Depuis que la municipalité a attribué au Cercle d'histoire et d'archéologie mouginoises les locaux de l'ancienne mairie puis le bâtiment du 70, rue Maréchal Foch, les membres actifs ont à coeur d'y travailler afin d'apporter leur soutien aux actions patrimoniales. Ils sont habilités par cooptation à rédiger des rapports, comptes-rendus de réunions, projets divers à toutes fins utiles.

 

- Fonctionnement :

 

Organisation et supervisation d'études et de commémorations historiques telles que :

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- la présentation du Gonfanon avec les armoiries de Mougins de 1696 (1985) ;

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- le passage de Napoléon aux Barraques du 2 mars 1815 (2008) ;

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- l'arrivée de l'eau distribuée par le canal de la Siagne en 1900, les fontaines et les lavoirs (expositions salle de l'Olivier, Val de Mougins) ;

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- la rénovation de la chapelle Notre-Dame-de-Vie (1995) ;

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-l'exposition de photos consacrées à Pablo Picasso (2013) ;

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- la restauration de la chapelle Saint-Barthélémy (2021).

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Salle basse du C.H.A.M.
Salle haute du C.H.A.M.
Salle de réception du C.H.A.M.
Référents
Lectorum
Animations
Les référents, millésime 2005

- Création : 11/12/1978

 

- Objet :

 

Nommer des interlocutrices et interlocuteurs, membres du C.H.A.M. aux fins d'information et de réception du public dans les locaux comme en extérieur.

 

Encadrer des visites du village et dans les quartiers ;

 

Représenter l'association lors de rencontres avec des associations amies telles que le Photo-Ciné-Club de Mougins et lors de manifestations officielles ;

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Les 40 ans du C.H.A.M_
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La Bibliothèque du C.H.A.M.

- Création : 1979

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Utilisation de la salle de lecture prévue à cet effet à l'initiative de monsieur Louis LAMBERT.

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Sur demande auprès du C.H.A.M., elle comprend la consultation du fonds privé associatif. Les emprunts n'étant pas autorisés. La présence d'un référent est requise.

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Pour les livres et documents rares, il est demandé de se munir de gants de manipulation et de loupes non-lumineuses.

 

Les photographies sont permises dans certains cas mais le flash ne doit jamais être actionné.

 

Merci pour votre collaboration et pour votre compréhension.  

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Grégory du resto des Arts et Serge Renau
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40 ans du C.H.A.M., 08.06.2019

- Création : années 1980

 

- Objet :

 

Contribuer aux buts de l'association en participant aux animations communales et en initiant tout au long de l'année des rendez-vous publics, expositions au lavoir du village et dans les salles municipales dont le musée d'histoire locale.

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- Fonctionnement :

 

Les membres du C.H.A.M. sont en lien permanent avec les autorités de la ville de Mougins afin de mettre en place ces événements essentiels car d'intérêt général

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- Les grands hommages :

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Au Commandant François-Joseph Lamy, né à Mougins le 7 février 1858, officier explorateur français mort au combat le 22 avril 1900 lors de la bataille de Kousséri au Cameroun.

 

À Clément Rebuffel (1905-1944), maître d'école à Mougins, assassiné par un milicien de la Gestapo et un officier allemand. Pendant cette  guerre, d'autres mouginois sont morts : les résistants Marcel Sine, habitant au Val, Constant d'Anna et Victorin Hugues, lui aussi enfant du pays, né à Mougins le 26 février 1926, assassiné le 15 août 1944 à Nice. Enfant du pays, devenu cultivateur, il a été raflé par la Gestapo au chemin de la Plaine, aujourd'hui avenue de la Plaine. Le site en question est précisément un lieu de mémoire de la guerre 1939-1945 qui doit être répertorié par la ville. Ce bosquet nécessite une protection particulière car il pourrait témoigner devant l'histoire et faire symbole pour les générations futures de l'assassinat de l'enfant du pays Victorin Hugues, devenu résistant et mort pour la France. Qu'il repose en paix. Efforçons-nous d'oeuvrer ensemble pour la création d'un momument commémoratif digne de son dévouement dans le respect de son souvenir.

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À Madame Lucienne Gérard, grande résistante officiant sous le nom de "Josette", elle contribua à libérer le sol français de l'occupant durant la Seconde guerre mondiale. Elle fit de Mougins son village d'adoption.

 

Héraldique
Armorial de Mougins

Venez découvrir les quelques familles blasonnées originaires de Mougins et pourquoi pas nous demander de réaliser un blason personnalisé. L’héraldique vient du nom masculin « héraut », c'est-à-dire celui qui annonçait et décrivait les chevaliers entrant en lice (tournoi), celui qui annonçait les événements, qui portait les déclarations de guerre en tant qu'officier public au Moyen Âge. En plus d'être un adjectif, héraldique est un nom, un substantif féminin singulier désignant la science du blason. C'est donc l'étude des armoiries ou «armes». C'est aussi un champ d'expression artistique, un élément du droit médiéval et du droit d’Ancien Régime.

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Actuellement, elle constitue une science auxiliaire de l'histoire au même titre que la sigillographie, la vexillologie, la phaléristique, la diplomatique

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L'héraldique s'est développée au Moyen Âge dans toute l'Europe comme un système cohérent d'identification non seulement des personnes1, mais aussi en partie des lignées (le blason pouvant être transmis par héritage en traduisant le degré de parenté) et des collectivités humaines, ce qui en fait un système emblématique unique en un temps où la reconnaissance et l'identification passaient rarement par l'écrit.

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Apparue au XIIe siècle au sein de la chevalerie, elle s'est rapidement diffusée dans l'ensemble de la société occidentale : clercs, nobles, bourgeois, paysans, femmes, communautés…

 

Ensuite, on s'en est également servi pour représenter des corporations de métiers, des villes et plus rarement des régions, des pays.

Généalogie
Généalogie

Vous souhaitez créer votre arbre généalogique ? Montez nous voir au C.H.A.M., des spécialistes vous aiderons dans cette tâche. La généalogie, du grec γενεά genea, «génération» et λÏŒγος logos, «connaissance» est la liste des membres d'une famille établissant une filiation ou la pratique qui a pour objet la recherche de la parenté et de la filiation des personnes. La généalogie est considérée comme une science auxiliaire de l'histoire. Jadis, elle était utilisée par les gens aisés pour établir la noblesse de sang d'un individu. Partant de motivations variées, la généalogie d'un individu peut être réalisée à titre personnel pour identifier des ancêtres sur plusieurs générations. Ce travail de recherche permet d'établir l'histoire d'une famille en se basant sur divers types d'archives mais aussi des entretiens oraux ou encore la génétique. On distingue généralement la généalogie ascendante, les ancêtres d'une personne, et la généalogie descendante, les descendants d'une personne ou d'un couple donné. Un professionnel facture une prestation de recherche généalogique parfois nécessaire pour établir une succession par un notaire après un décès (généalogie successorale) ou à la demande d'un particulier qui souhaite connaître son histoire familiale (généalogie familiale).

Musée municipal
Inauguration du musée municipal

Créé au début des années 2000, le Musée municipal aussi appelé Musée d'histoire locale abrite des objets et collections uniques. Sous l'égide de la municipalité et du Cercle d'histoire et d'archéologie mouginoises, les locaux du 70, rue Maréchal Foch ont été inaugurés le 17 juin 2004 en présence du Sous-préfet de Grasse, Monsieur Claude Serra et de Messieurs Duhalde et Galy, respectivement maire honoraire et maire en exercice.

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Loulou devant le Musée
Inauguration du Musée municipal
Musée municipal

Les dossiers du C.H.A.M.

Chapelle Saint-Barthélémy
2021

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Participons à la restauration de la chapelle Saint-Barthélémy

Des membres de notre équipe ont retrouvé d'anciennes photographies en noir et blanc de l'édifice. Nous les avons transmises à l'adjointe au patrimoine conseillère municipale, Madame Maryse IMBERT. Nous nous sommes aperçus que la chapelle Saint-Barthélémy est équidistante de deux autres bâtiments religieux, octogonaux comme elle, datant de la même époque et situés chacun à douze kilomètres à vol d'oiseau : la chapelle Saint-Sauveur sur l'île Saint-Honorat de Lérins et  la chapelle Saint Jean-Baptiste de Cabris. D'après Louis LAMBERT : « L'épais crépi qui la recouvre, relativement récent, empêche toute possibilité d'observation. Toutefois, David Mac Gibon écrivait en 1888 que sa maçonnerie était identique à celle de Notre-Dame-de-Vie, même calcaire extrait du lieu, mortier identique, ce qui laisserait supposer une datation contemporaine à la reconstruction de cette dernière, au milieu du XVIIe siècle. » La tradition rapporte que la station dédiée à Bar-Tolmay (l'ancien nom du Saint Barthélémy) sise dans son écrin forestier est la plus ancienne du municipe. Perchée sur la colline de Peygros s'étirant face au village, elle est un lieu de pèlerinage pour les fidèles et une destination touristique de choix pour les promeneurs. Tous les 24 août, la population qui y célèbre le patron des bouchers, tanneurs et relieurs, espère déclencher des pluies bienfaisantes en s'écriant : Sant Bartoumiou fa courir lou riou.

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Le site de Saint-Barthélémy, à l'instar des archives forgeant la mémoire de la ville, constitue, par le moyen de ses riches caractéristiques, un authentique témoignage de pierre puisque l'on sait que le territoire de Mougins était déjà habité aux temps préhistoriques. Des sépultures, des outils en silex taillé et des débris de poterie ont été retrouvés aux Bréguières, des constructions à gros blocs au Guillet, à la Colle et à Carimaï ainsi qu'une nécropole gallo-romaine à la Borde. Vers le milieu du Ier siècle avant notre ère, les incursions militaires de la guerre menée par l'empereur Jules César contre les grecs de Massalia furent à l'origine de la soudaine romanisation de toute la région sud de la France. Depuis les invasions barbares, les famines et plus encore par le fléau des enrôlements forcés pour le compte des suzerains environnants ou de passage, nos ancêtres azuréens ont appris le goût de l'essentiel et ont sauvegardé l'Incomparabili Pax - la Paix Incomparable, chère aux protecteurs de l'abbaye de Lérins. C'est une grâce que de connaître et de reconnaître le prix du labeur, Labore, de la prière, Ore et de l'entraide, Caritas, ces maîtres-mots qui ont inspiré la devise ornant notre gonfanon municipal redessiné par le président actuel du C.H.A.M., Pierre IPERT :

 

« ENTRE TOUTI, FEM TOUT »

À nous tous, nous faisons tout

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2020
Saluons le retour des fleurs-à-parfum azuréennes

Grâce à l'arrivée de l'eau

distribuée par le canal de la Siagne

au début du XXème siècle,

Mougins développe des activités agricoles,

tant maraîchères que la production florale. 

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Imprégnées de ce terroir fertile,

d'inimitables fragrances voient le jour

et se joignent aux senteurs de Provence

qui font le tour de la France

et embaument l'Europe.

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Dans les communes voisines de même,

aujourd'hui encore les fleurs sont reines :

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- à la Roquette-sur-Siagne et à Pégomas,

c'est une affaire de coeur

pour la famille Mul

que de cultiver des exquises roses de mai

pour les parfumeries Chanel

en exclusivité depuis 1987

 

- à Opio également, la préservation

des cultures de fleurs-à-parfum

est une préoccupation majeure

des élus de la commune par la mise en place

de zones agricoles protégées et d'animations

foncières en vue de reconquérir des friches ;

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- à Vallauris, à la Colle-sur-Loup de même

ainsi qu'à Grasse bien sûr   

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Le film intitulé

" Mougins, le village aux cent visages "

nous conte cette belle histoire

révélant à ce qui l'ignoraient

la success story mondiale

d'un mouginois d'adoption nommé

François Coty

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Un documentaire inédit réalisé par Damien Riba, d'après les études du Cercle d'Histoire et d'Archéologie de Mougins - C.H.A.M. fondé par Louis Lambert. http://www.chamougins.fr​ Avec le concours de Jean-Jacques Brégeaut et de la Galerie Bellevues de Mougins (c) (p) 04.12.2020 - Tous droits réservés. Une production Coloma Pictures Company, Mangalyan Records & Wenchango éditions. Musique originale composée par Damien Riba, piano avec Marie Fraschini, violon et Lionel Fraschini, guitare. Images : Sunset Agence Internationale. Visuels additionnels : www.videezy.com. Remerciements : François Raybaud, Josette Courrin-Valera, Renée Giraud, Pierre Camatte, les mouginoises et les mouginois ; Gabriel Benalloul de la Maison du patrimoine de Grasse. Épisode 1 : Il était une fois Mougins ; Une campagne pittoresque ; Au royaume des fleurs-à-parfum.

En mars 2021, le parfumeur Lancôme investit à son tour dans les essences cultivées à Grasse en réalisant des travaux sur un domaine de quatre hectares. La sous-préfecture a pris l'option gagnante de lutter contre la pression immobilière en y opposant des projets structurants susceptibles de contrecarrer les appétits des bétonneurs et de sauvegarder l'identité rurale du moyen-pays.

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Mondialement réputées, les productions locales de plantes sur la Côte d'Azur sont un atout majeur de la préservation foncière. Qui sait si Mougins optera pour une alliance avec une marque comme Coty par exemple en raison qu'elle était déjà implantée dans le "grand jardin" de Saint-Basile il y a cent ans ?

 

Des concurrents existent, des partenaires éventuels également. La famille Biancalana à Plascassier, la cultivatrice Armelle Janody à Callian, sont toutes deux au service de la maison de luxe Dior. 

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« Les terrains mouginois sont fait pour ça » répétait souvent François Raybaud près du pont de Campane. Il suffit de réparer et de rénover les systèmes d'irrigation dans le but de parvenir à l'autosuffisance. Les murs de pierres sèches bâtis en restanques sont faits pour cela, ils sont pluricentenaires, ils permettent des cultures en pentes et sont capables d'accueillir des plantations dans de nombreux quartiers de Mougins bien exposés. Certains pensent aux Bréguières à l'est et au Vicaire au nord. C'est aux propriétaires terriens d'en décider et au conseil municipal d'en choisir l'option en sanctuarisant le cas échéant le PLU à ces fins en y adjoignant des mesures incitatives adaptées.  

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Dans la deuxième partie du film

" Mougins, le village aux cent visages ",

vous découvrirez l'itinéraire azuréen

de Francis Scott Fitzgerald,

l'auteur de Gatsby le Magnifique,

accompagné de son épouse

Zelda Sayre, elle aussi écrivaine,

en visite dans les environs...

Rendez-vous avec l'authentique !

​

Un documentaire inédit réalisé par Damien Riba, d'après les études du Cercle d'Histoire et d'Archéologie de Mougins - C.H.A.M. fondé par Louis Lambert. http://www.chamougins.fr​​  Avec le concours de Diana Tournay (voix off) et de la Galerie Bellevues de Mougins (c) (p) 04.12.2020 - Tous droits réservés. Une production Coloma Pictures Company, Mangalyan Records & Wenchango éditions. Musique originale composée par Damien Riba, piano avec Marie Fraschini, violon et Pierre Paolini, vocaux sur "Secretius". Images : Sunset Agence Internationale. Visuels additionnels : www.videezy.com. Remerciements : François Raybaud, Josette Courrin-Valera, Renée Giraud, Pierre Camatte, les mouginoises et les mouginois ; Gabriel Benalloul de la Maison du patrimoine de Grasse. Épisode 2 : Rendez-vous avec l'authentique ; Les Fitzgerald sur la Côte ; le culte des Saints et de Dame Nature.

2019
Mougins,
à l'instar de Nice et Cannes,
toujours au service du 7ème art

« Mougins, futur Hollywood français »

était le titre d'un numéro du journal

IMAGES DU MONDE en 1946

​

par Louis LAMBERT, président

du Cercle d'Histoire et d'Archéologie Mouginoises

- Article rédigé en 2019 -

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Dès 1933, le registre des délibérations du conseil municipal mouginois mentionne lors de la séance du 4 juin, un projet déjà très ambitieux de mettre en valeur le quatier Saint-Basile au lieu-dit La Peyrière afin de créer sur ces terrains un "Centre Cinématographique". La construction ne se finalisera pas du fait de l'achat de la propriété Le Château de ma Mère dans les Bouches-du-Rhône par le groupe Marcel Pagnol.

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Dans les années d'après-guerre, de grandes compagnies de cinéma dont la Gaumont s'intéressent à nouveau au projet. Des terrains font l'objet de transactions préalables dans le quartier de Notre-Dame de Vie. On tourne alors des films à Mougins où les mouginoises et les mouginois font de la figuration : dans le Napoléon d'Abel Gance, dans Si versailles m'était conté de Sacha Guitry, dans Millionnaire d'un jour de Pierre Larquet, dans Mon mari est formidable avec Fernand Gravey et Sophie Desmarets, puis Idylle du Château de Merle Oberon ainsi toute la population vit dans l'euphorie du 7ème art qui a investi le village.

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Cependant l'opposition des Niçois au projet mouginois est vive et ils reprennent les studios de La Victorine quelque peu délabrés pour les remettre en état à grands frais. Pour clore le tout, les italiens s'en mêlent en construisant Cinecittà. C'est la fin de nos espoirs... et nous perdons un magnifique marché. Mais les Mouginois ne disent jamais leur dernier mot et nous réservent toujours des surprises.

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C'est donc sans rancune que nous avons saisi l'opportunité de réaliser ici à Mougins un documentaire imaginé par Damien Riba pour fêter le centenaire des studios de La Victorine. Nous vous le présentons, il vous suffit de cliquer d'abord sur le macaron commémoratif ci-dessous ou cliquez là voir le documentaire.

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Centenaire de la Victorine
2022
Parcours patrimonial gallo-romain
Création de la glyptothèque San Pietro
Augustus Magnus III

La statue du petit-neveu de Jules César

retrouvée au fort San Pietro de Mougins

 

Par Louis LAMBERT, Michel FRANCHITTI,

Edouard HUGUES du C.H.A.M.

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et Pierre COSSON,

licencié en histoire et docteur d'état,

président honoraire du groupe de recherches

historiques et archéologiques d'Antibes

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En 1890 au Plan Saint-Martin et plus précisément au lieu-dit «Château de Currault» furent découverts le pied gauche, la main droite, un doigt et un talon d'une statue de bronze colossale d'époque romaine d'environ 3 mètres de hauteur estimée d'après les dimensions des fragments. Le site dénommé au XVIème siècle «bastion San Pietro» était connu des archéologues depuis 1875 puisque des tombes, des squelettes et des armes en bronze y avaient été déterrées par un agriculteur labourant son champ.

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Nous savons par ailleurs que le culte impérial du Municipe d'Antipolis couvrant un large territoire du département actuel concernait autant les hautes classes de la société que le bas peuple au sein duquel s'étaient constitués des collèges d'artisans puis des confréries appelées Augustales. Ces volontaires s'engageaient par voeu perpétuel à vénérer la divinité d'Auguste, à assurer la diffusion du culte de son génie, à lui élever un autel sur le forum et y offrir des sacrifices.

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Sur place, la dévotion à l'Empereur Auguste, petit-neveu de Jules César, prit de l'ampleur jusqu'à jouer un rôle de tremplin dans la hiérarchie sociale. Officiant par localité au nombre de six, trois chevaliers de la plèbe et trois affranchis, les Seviri Augustales d'initiative populaire évoluèrent jusqu'à former une aristocratie à part connue sous l'appelation d'Ordo Seviralium ou Ordre des Augustales.

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D'après Pierre COSSON, "Auguste plaçait la religion romaine au-dessus de tout mais la religion grecque gardait cependant tout son respect, car selon l'expression de Suétone, elle avait été consacrée par le temps. Aussi la cohabitation des cultes grec et romain se maintint fort longtemps dans le Municipe" s'inscrivant dans la philosophie politique impériale gagnante du Consensus Omnium Gentium.

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Ci-dessous, le C.H.A.M. donne à contempler en exclusivité le visage serein et d'une beauté rare, celle d'une Vénus aux traits ressemblants à Livia Drusilla, la troisième épouse d'Auguste. Cette tête a été trouvée lors de travaux effectués au siècle dernier dans une maison de Mougins-Village.

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La tête de Vénus / Livia retrouvée

dans le vieux-village de Mougins

​

par Damien RIBA, vice-président

du Cercle d'Histoire et d'Archéologie Mouginoises

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Vénus / Livia
Vénus / Livia
Vénus / Livia

Comparaison avec une statue de Livia retrouvée en 1844 à Béziers, Hérault (34)

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Livia la Biterroise, 1844 - profil.jpg

La vie de Livie

ou l'art d'être une femme

​

par Damien RIBA, vice-président

du Cercle d'Histoire et d'Archéologie Mouginoises

Directeur de production

The Coloma Pictures Company

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Il taccuino di Livia

Un journal impérial imaginé par Damien Riba

 

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Asseyons-nous au pied d'un olivier et soyons attentifs aux forces destructrices qui se profilent même face aux entreprises les plus fortes comme celle de notre Vénérable et Vénéré Auguste. Les sources de confusion et d'illusion peuvent être cachées et je les imagine nombreuses. L'Empire grandit chaque jour nous emportant de succès en succès mais le besoin de vigilance ne disparaît jamais, croyez-moi. Ces paroles vous sembleront peut-être vaines et vides de sens mais permettez-moi d'insister sur la nécessité de rester sur nos gardes, de diriger en étant conscients de nous-mêmes, de nos qualités et de nos faiblesses en tant que dirigeants de la plus impressionnante entreprise que le monde moderne ait connu à ce jour. Notre table de commandement dans la grande salle de notre somptueux palais est longue et étroite, chacun assis d'un côté de la table, une lampe à huile posée en son milieu, mais nous ne sommes pas seuls... des regards et des oreilles nous épient. Trente d'entre nos proches sont installés par dix sur trois rangées, et d'autres personnes sont assises le long des murs. Chacune d'elles, peu importe le poste qu'elle occupe, se sent libre de parler certes, mais qu'en est-il de parler aujourd'hui dans le vide. Dorénavant, je prendrai davantage de décisions. Après toutes ces années d'ascension, je me surprends encore à découvrir des problèmes qui ont existé sous nos yeux, au grand jour, mais que nous n'avons pas su voir. Il importe de savoir désormais ce qui fonctionne sur nos terres et ce qui ne fonctionne pas, ce que nos peuples admettent et ce qu'ils n'admettent pas. Cela semble simple mais ne l'est pas. 

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Que signifie bien gérer nos conquêtes ? Voilà la question que je me pose et que je te pose à toi Octavius. J'ai beaucoup appris du pouvoir, sur ce que les dirigeants devraient et de devraient pas faire, sur l'illusion des choses, sur la perception, parfois trompeuse, des événements qui sont advenus, qui adviennent et adviendront, sur la confiance, sur l'arrogance, sur ce qui étouffe et sur ce qui libère. Voilà les questions que je me pose encore, elles sont de celles qui intriguent, de celles qui troublent, de celles qui persistent... Depuis toute jeune, je n'ai jamais cessé de m'interroger à leur sujet. Que faire ? Monter dans un char, aller vers l'ouest, rejoindre les Horrea, et pendant ce long voyage vers l'abondance des champs de blé à perte de vue, ne pas se perdre nous-mêmes. Et une fois parvenus à destination, que dira le peuple ? Les paysans allant et venant, comme ci, comme ça et nos navires au large de la baie de Lerina et de Lero, ces îles enchanteresses. Est-ce cela, une vision à long terme, est-ce cela croire en notre avenir, en notre capacité à le façonner éternellement ? Est-ce cela parier tout sur soi-même avec le risque de perdre masqué par le désir de gagner, oubliant un instant que tourne inlassablement la roue de chance, de la fortune et du destin ?

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à suivre...

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La glyptothèque San Pietro,

un musée des temps anciens à ciel ouvert

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Projet élaboré par le C.H.A.M.

avec le concours de la galerie Bellevues de Mougins

Rédaction en cours - Livraison septembre 2021

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